Les falaises de Londrangar en Islande ne sont pas seulement une merveille géologique, mais aussi l'un des sites imprégnés de légendes locales et un paradis absolu pour les amateurs de faune sauvage...
Les Lóndrangar sont une paire de pinacles rocheux en Islande. En géologie, un pinacle est une colonne de roche isolée des autres roches ou groupes de roches, en forme de colonne verticale ou de flèche: Ce sont des bouchons volcaniques de basalte , qui ont été creusés dans la roche environnante plus tendre par l'érosion . Mesurant 75 et 61 m de haut, ils constituent un spectacle singulier, s'élevant au-dessus et à l'extérieur du front de mer, plein est, en face de Malarrif.
Un Islandais du nom de Ásgrímur Bergþórsson est le premier à avoir escaladé le plus grand rocher en 1735 et il a fallu attendre 1938 pour que le second soit escaladé.
Bien sûr, les falaises de Lóndrangar, tout comme la colline de Svalþúfa quelques centaines de mètres en amont, sont d'origine volcanique. Svalþúfa est en fait les restes d'un cratère qui a subit une érosion importante à cause de la mer et les deux pitons rocheux ont, quant à eux, été formés par la solidification du magma lors d'une éruption.
Comme c'est souvent le cas en Islande, le lieu est propice à plusieurs légendes. La colline de Svalþúfa appartient par exemple aux elfes de la région, selon les paysans locaux. Aussi, sous cette colline se trouve la falaise de Thufubjarg où le poète Kolbeinn Joklaskald aurait eu une rencontre avec le diable.
Lóndrangar possède un charme mystique profondément enraciné dans la culture islandaise, où le mythe se mêle à la trame du territoire. En explorant son importance culturelle et historique, nous découvrons des contes d'elfes et des croyances anciennes, ainsi que des monuments construits par l'homme qui ont résisté à l'épreuve du temps.
Mythologie et folklore:
Le folklore islandais regorge d'histoires d'êtres surnaturels, et de telles histoires abondent à propos de Lóndrangar . La légende locale raconte que le site abriterait des elfes , le peuple caché qui joue un rôle important dans la mythologie islandaise. Ces pinacles sont souvent désignés comme un château , non pas construit par des mains humaines, mais appartenant à ces créatures mystiques de la tradition islandaise. On dit que les agriculteurs locaux ne faisaient jamais paître leurs moutons sur les terres adjacentes à Lóndrangar, par respect pour le peuple caché.
On raconte également que le diable aurait tenté un jour d'entraîner les églises de la péninsule de Snæfellsnes dans l'océan, mais aurait été contraint de battre en retraite à l'aube, laissant derrière lui les piliers de Lóndrangar.
Importance historique:
Le phare de Malariff se trouve juste à côté de Lóndrangar et guide les marins depuis plus d'un siècle. Avant sa construction , les falaises spectaculaires de Lóndrangar servaient de point de référence (amer) pour la navigation des marins, consolidant ainsi leur importance dans l'histoire maritime de l'Islande. Leur présence imposante a sans aucun doute façonné les récits et les vies de ceux qui vivaient dans leur ombre.
Visité en 2019 et 2024
P5HW+7VR, 356 Hellnar, Islande
Accès libre
Sources:
https://en.wikipedia.org/wiki/L%C3%B3ndrangar
Pour rejoindre le site, vous pouvez suivre le chemin côtier depuis le centre d'informations du parc national basé à Malariff (1 km de marche) ou depuis les plates-formes d'observation de Þúfubjarg (moins d'un kilomètre de marche) d'où la vue sur l'estran rocheux et les falaises volcaniques est splendide.
C'est à Malariff que nous avons la chance de tomber sur un couple de renards polaires.
De la taille d’un gros chat mais ne pesant guère plus de trois à quatre kilos à l’âge adulte, vif et agile, méfiant sans être farouche, le melrakki (« chien des plaines ») est le seul mammifère proprement islandais.
Il est couvert d'une incroyable fourrure. C’est la plus chaude du règne animal! C’est grâce à elle qu’il peut survivre par -60 °C.
Certains prennent une robe blanche en hiver, se fondant ainsi dans la neige. Le renard polaire serait arrivé en terre islandaise, en provenance d’autres régions arctiques, à la fin de la dernière glaciation, 10 000 ans avant notre ère, en marchant sur la banquise. A partir du IXe siècle après J.-C., les colons scandinaves se mirent à chasser ce prédateur qui s’attaquait à leurs troupeaux de moutons. Certains le croyaient envoyé par le roi de Norvège pour les punir d’avoir quitté la mère patrie.
Depuis, l’hostilité que suscite l’animal chez les fermiers islandais n’a pas faibli. Ils ont toujours été encouragés à traquer ce mammifère jugé nuisible, dont la population, en recul depuis quelques années, est encore estimée aujourd’hui à 7 000 individus dans le pays. Un chasseur assermenté reçoit ainsi de 14 000 à 20 000 couronnes (90 à 130 euros environ) pour chaque queue rapportée aux autorités de son comté. « Théoriquement, dans les parcs naturels islandais, une loi protège le renard depuis 1994, mais des dérogations permettent en réalité de le traquer jusque dans ses terriers en hiver, explique la biologiste Ester Rut Unnsteinsdóttir, fondatrice du Centre Melrakki, consacré depuis 2010 à l’étude et la protection du renard mal-aimé. La péninsule d’Hornstrandir est l’unique réserve à lui garantir la sécurité. »
Sources:
https://www.geo.fr/animaux/en-islande-a-la-rencontre-du-renard-polaire-201324
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