Cette grande abbaye urbaine de l'Ordre de Prémontré fut fondée en 1124. L'église est édifiée dans la deuxième moitié du XIIe siècle, elle fait partir de leurs primarii inter pares, c’est-à-dire des principales abbayes de l’ordre.
Il s’agit de l’ancien refuge – ou maison de ville – de l’abbaye bénédictine Saint-Vincent de Laon, édifié dans le premier tiers du XVIe et annonciateur de l’architecture de la Renaissance avec notamment son escalier desservant l’aile sur cour.
Il s’agit peut-être de la plus ancienne fondation monastique de Laon. L'abbaye Saint-Vincent de Laon est une abbaye colombanienne, fondée à Laon vers l'an 580.
Massive, la Porte de Soissons est située au sud-ouest de la cité médiévale, et fut construite au début du XIIIe siècle lors de la reprise des fortifications. Naguère nommée Soibert ou Porte Saint-Martin, sa partie arrière (démolie en 1895) nous offre une vue en coupe de ce type de système défensif : salle voûtée à l'étage, donnant accès au maniement de la herse mais aussi au mâchicoulis.
Cette porte piétonne date du XIIIe, et fermait l'accès au Bourg en venant de la Cuve Saint-Vincent. Enserrée dans la muraille, elle est flanquée de tours élancées (coiffées naguère de toits coniques) et comportait une herse tombante, ainsi qu'un assommoir.
Au IXeme siècle la Cité est entourée d'un rempart continu, la porte Royale, percée dans la muraille donne accès au palais du Roi et à l'abbaye Saint-Jean (abbaye Notre-Dame à l'époque). Vers le XIemesiècle, quatre portes principales permettent d'entrer ou de sortir de l'enceinte.
La ville fortifiée de Laon a été bâtie sur une colline surplombant la plaine picarde et surnommée la Montagne couronnée en raison de la présence imposante de la cathédrale Notre-Dame qui domine la ville et ses remparts. Une "montagne" dont les entrailles sont sillonnées de souterrains, de carrières et de puits, 77 hectares dit-on, dont la préservation est devenue une priorité pour la ville.
Le nom de la localité est attesté sous les formes [ecclesiae] Lugdunensis en 549, [infra urbis] Lugdune au VIe siècle, Leudunum en 632, Laodunum en 680, Loon, Montloon au XIIe siècle, Lauon, Montlauon au XIIIe siècle. Il s'agit d'un type toponymique gaulois fréquent qui se compose du théonyme Lugus (c'est-à-dire Lug), dieu gaulois et celtique insulaire, et de l'appellatif celtique très répandu dunon (lire dūnon) « citadelle, enceinte fortifiée, mont ». Le sens global est donc « forteresse de Lug ». Homonymie avec Lyon, Loudon (Parigné-l'Évêque, Sarthe), Loudun, Laudun, Leyde (Pays-Bas) et Londres Lugundunum (*Lugudunum ?) en Grande-Bretagne
Le théâtre de Marcellus est un monument antique de Rome, construit par l'empereur Auguste et offert à son neveu et gendre Marcus Claudius Marcellus, d'où le nom.
Il reste une belle partie d’une des entrées du Portique d’Octavie (Portico di Ottavia en italien), construit près du cirque Flaminius par Auguste à la fin du Ier siècle avant notre ère, en remplaçant le portique de Métellus qui datait du deuxième siècle avant J.-C.Il était formé d’une double colonnade qui entourait un sanctuaire avec les temples de Junon Regina et de Jupiter Stator.Les vestiges désormais visibles remontent à une reconstruction radicale du temps de Septime Sévère (début IIIe siècle).
Ornée de fragments archéologiques, la maison dite Casa dei Crescenzi est le vestige d’une tour fortifiée du XIIe siècle, construite entre 1040 et 1065 par Niccolo Crescenzi pour contrôler les passages, les anciens moulins, et le pont Aemilius où la puissante famille percevait le péage.
Le pont Æmilius (en latin pons Æmilius) ou ponte Rotto (le Pont rompu) est le plus vieux pont en pierre de Rome. Il franchissait le Tibre en aval de l'île Tibérine, un peu au nord de l'emplacement du premier pont de Rome, le pont Sublicius. Il reliait le forum Boarium au Trastevere et à la Via Aurelia.
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