Les vitraux de la cathédrale de Strasbourg constituent un élément d'ornementation majeur de l'édifice. La cathédrale est notamment connue pour son ensemble de vitraux médiévaux, en particulier des XIIe et XIIIe siècles, dont elle compte environ 2 000 mètres carrés.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les vitraux de la cathédrale sont préventivement ôtés et déposés en sécurité dans deux châteaux de Dordogne. Après l'invasion de la zone libre, les nazis les récupèrent, les emportent à Munich où ils sont étudiés, puis les mettent à l'abri dans la mine de sel de Heilbronn avec de nombreux autres trésors artistiques. Dès septembre 1945, Hans Haug, futur directeur des musées de Strasbourg, et Charles Czarnowsky, architecte en chef des monuments historiques, accompagnés de six ouvriers, vont chercher ces vitraux pour les replacer dans la cathédrale.
En 2015, pour fêter les mille ans de la cathédrale, deux nouvelles verrières sont inaugurées pour remplacer des œuvres du XIVe siècle détruites en 1683. Les nouveaux vitraux sont réalisés par Véronique Ellena avec l'aide du maître verrier Pierre-Alain Parot. L'un des deux est un grand portrait du Christ explicitement inspiré du Christ bénissant de 1478 peint par Hans Memling, mais recomposé à partir de cent cinquante photos de volontaires anonymes. L'autre, sur lequel déborde la main du Christ bénissant, est un hommage à la nature d'Alsace, plantes et animaux.
Sources:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vitraux_de_la_cath%C3%A9drale_de_Strasbourg
La rosace de la Cathédrale de Strasbourg symbolise l’univers et représente le Dieu créateur en son centre (un discret pentagramme). Univers signifiant « tourné vers l’unité », unité symbole de la chrétienté. Symboliquement, la grande rose de la cathédrale est le temps de Dieu. Le cercle évoque l’écoulement du temps dans son mouvement qui est rappelé par la roue. Inexorablement le temps s’écoule et recommence.
La Rose d’Erwin, rosace de la Cathédrale de Strasbourg symbolise le cosmos et représente en son centre le créateur.
Aussi appelée Rose d’Erwin, du nom de son créateur, la rosace de la Cathédrale de Strasbourg comporte 16 pétales.
Contrairement aux autres grandes cathédrales françaises, dont les rosaces comportent généralement 12 pétales. 12 est le nombre symbolique de l’incarnation de Dieu fait homme. 12 est le produit de 3 (symbole de la trinité).
À Strasbourg, Maître Erwin a voulu utiliser la même idée à travers le chiffre 8. 16 pétales (2×8) à 32 lancettes (4×8). 8 est le nombre symbole de la perfection divine : deux boucles qui se rejoignent en un mouvement ininterrompu.
Son rayon de 7 mètres est inscrit dans un carré directeur qui occupe 1/3 de la muraille dans sa largeur et sa hauteur.
12 cercles sont placés par groupe de 3 aux 4 coins du carré directeur.
Le pentagramme central est tout à fait discret : seul celui qui cherche à le voir le trouve. Il indique que l’Unité est reconstituée : l’unité intérieure de l’homme, mais aussi celle de l’ensemble dans lequel il est inclus.
La réalisation concrète des dessins de Maître Erwin fut confiée non pas à un maître verrier, mais à un maître orfèvre dont l’atelier aurait été placé au fond d’une cour de la rue des Orfèvres, à deux pas de la Cathédrale. Il est souvent évoqué le fait qu’un mélange de poussière de diamants et de pierres précieuses aurait été intégré par l’orfèvre à la préparation du verre.
C’est donc un véritable joyau qui est dressé au dessus du portail central telle une fleur lumineuse, comme une pierre précieuse. Son élégance et sa finesse en font une des plus belles rose de l’occident médiéval.
C’est le véritable soleil de la Cathédrale dont les verrières sont les étoiles.
Au pieds de cette superbe réalisation, les magistrats juraient autrefois fidélité à la constitution de la cité.
Visité en 2023.
Place de la Cathédrale, 67000 Strasbourg
Sources:
https://www.strasbourgphoto.com/la-rosace-de-la-cathedrale-de-strasbourg/
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