Les Templiers établirent dans la ville en 1128, avec l’appui de Barthélemy de Jur et l'accord du pape Honorius II, une commanderie.
En 1312, après la dissolution de l'ordre du Temple, la chapelle revint à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
La chapelle de la commanderie, de forme octogonale, fut construite vers 1140. Le chœur du bâtiment central se veut la réplique du Saint-Sépulcre de Jérusalem. La chapelle de la commanderie de Laon servira de modèle à la construction de la Chapelle de Metz.
Cette chapelle à vocation funéraire était entourée d’un cimetière destiné à l’inhumation des dignitaires et chevaliers de l’ordre, mais aussi aux serviteurs assurant le fonctionnement de cette maison et aux membres de leur famille. Des fouilles réalisées en 2015 ont mis à jour de nombreuses sépultures autour de l’édifice, celles de cavaliers, de femmes et d’enfants… Elle fait actuellement partie du musée de Laon qui renferme, en son sein, le gisant de la pierre tombale de Guillaume de Harcigny, médecin du roi Charles VI de France. Les sépultures de Grégoire chapelain du Temple décédé en 1268, Jacques de Haute Avesnes commandeur de Puisieux, mort en 1235, et S. P. Spifaine ont été relevées au XXe siècle.
Sous la Révolution, les bâtiments abritèrent une prison, celle de la tour de Louis d'Outremer étant devenue insuffisante.
La chapelle est classée monument historique en 1846. Des restaurations sont immédiatement entreprises. Des témoignages de ces travaux ont été révélés lors de l’opération archéologique (réfection des galeries du porches, reconstruction de contreforts, reprise de parements). Entre 1889 et 1891, le musée de Laon est aménagé dans les locaux de l’ancienne école fermée suite aux lois Jules Ferry de 1881-1882.
Vu en 2024.
32 Rue Georges Ermant, 02000 Laon
En restauration en 2024.
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