Geysir est le geyser islandais qui a donné son nom à tous les autres, et dont le terme vient du verbe islandais gjósa signifiant « jaillir ». Il est situé dans le champ géothermique de Geysir, un ensemble de sources chaudes comprenant un autre geyser, Strokkur.
Une barrière symbolique (un léger cordage tendu à quelques dizaines de centimètres du sol) forme un périmètre de sécurité peu imposant que peu de gens osent franchir.
On estime de 8 000 à 10 000 ans l'âge du site dont on retrouve la première mention historique en 1294.
En 1630 un séisme provoqua un arrêt de l'activité des geysers qui reprit 40 ans après, tellement violemment que cela provoqua d'autres séismes. Jusqu'en 1894, le site appartenait à la ferme Laug.
Puis plusieurs propriétaires se succédèrent dont James Craig, futur premier ministre d'Irlande du Nord, qui clôtura le terrain et en fit payer l'accès. Jusqu'au jour où la terre fut vendue au cinéaste Sigurdur Jonasson en 1935 qui l'offrit alors au peuple islandais. Par la suite un Comité Geysir fut formé afin de protéger la faune et la flore du lieu.
Geysir fait partie du champ géothermal de Haukadalur qui s’étend sur les alentours de la zone néo volcanique où les continents dérivent. C'est le nom "Geysir" qui a donné le mot geyser pour décrire le phénomène d'eau chaude jaillissant des profondeurs de la terre. En islandais, Geysir signifie "jaillir". Le geyser "Grand Geysir" n'est plus en activité, bien qu'il puisse être activité à de rares occasions notamment lors de gros tremblements de terre ou par l'ajout de savon.
En 2000, par les conséquences d'un séisme, le Grand Geysir a jailli jusqu'à 122 mètres de haut durant 2 jours ce qui en a fait un des geysers les plus haut du monde.
De nos jours, le geyser encore actif sur le site est "Strokkur" qui est probablement né suite à une éruption en 1789.
Strokkur, littéralement "le bidon", est la principale attraction de Geysir. Quand il n'est pas actif, Strokkur est en fait un trou rempli d'une eau bleue, entouré d'une simple corde qui délimite la zone dangereuse. Au moment de jaillir, l'eau forme une grosse et belle bulle au dessus du trou avant d'exploser en un jet pouvant atteindre jusqu'à 30 mètres de haut.
Il n'est pas rare que deux jets se suivent, le second étant souvent de moindre intensité. Même si c'est assez variable, Strokkur jailli toutes les 5 à 8 minutes environ. Il faut donc se montrer un peu patient et trouver le meilleur spot pour prendre une photo.
Sur le site de Geysir, un petit sentier bien aménagé permet de parcourir le site et voir les différents points d'intérêt du champ géothermique. Le sentier aller retour à partir du parking ne fait pas plus de 1 kilomètre et il est très intéressant de ne pas s'arrêter uniquement à Strokkur mais de monter sur la petite colline au dessus qui offre un superbe panorama sur le site.
Outre Strokkur, sur le site de Geysir se trouvent les deux petits bassins de Blesi qui communiquent par le sous-sol, bien que ce soit la même eau, ils sont d'aspect différent l'un est bleu profond et l'autre est beaucoup plus transparent en raison des particules de silice qu'il contient et de la température de l'eau qui n'est même dans les deux bassins.
Plus loin, Fata et Konungshver sont également deux bassins d'un bleu magnifique qui ne jaillissent pas mais bouillonnent en permanence. Près de Konungshver, on trouve également un disque panoramique qui permet de mieux comprendre la localisation des différents phénomènes sur le site de Geysir.
Sur le site on trouve également de nombreux trous remplis de boue et d'eau bouillonnante qui témoignent de l'activité volcanique qui se déroule sous les pieds du promeneur.
Bien sur, on peut voir le Grand Geysir, aujourd'hui en sommeil ou encore "Litli Geysir", juste à l'entrée du site. Globalement il faut compter une heure minimum pour faire le tour du site et prendre le temps d'admirer plusieurs fois Strokkur et surtout arriver à le prendre en photo au bon moment !
Un geyser est un type particulier de source d'eau chaude qui jaillit par intermittence en projetant à haute température et à haute pression de l'eau et de la vapeur.
L'activité des geysers, comme celle de toutes les sources chaudes, est liée à une infiltration d'eau en profondeur. L'eau est chauffée par sa rencontre avec une roche, elle-même chauffée par le magma ou par l'action du gradient géothermique (le fait que la température et la pression augmentent avec la profondeur), c'est pourquoi il est possible de trouver des sources d'eau chaude et des geysers dans les régions non volcaniques. Cette eau, chauffée et mise sous pression, jaillit alors vers la surface par effet de convection. Les geysers diffèrent des simples sources chaudes par la structure géologique souterraine. L'orifice de surface est généralement étroit, relié à des conduits fins qui mènent à d'imposants réservoirs d'eau souterrains.
Visité en 2014, 2019 et 2022.
Haukadalur, Islande
Accès libre
Sources:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Geysir
https://fr.wikipedia.org/wiki/Geyser
https://www.voyage-islande.fr/geysir-le-geyser-islandais-art-104.html
Il faut distinguer un geyser d'autres phénomènes paravolcaniques :
- une fumerolle est une fissure lâchant des panaches de fumées sulfureuses et de la vapeur d'eau ;,,
- Ici, Hverarönd, toponyme islandais signifiant littéralement « sources chaudes des canards ».
- une source chaude est un bassin thermal, allant de 30° à 100°, ou un lac géothermique très chaud ;
- Ici, Grjótagjá une grotte renfermant une source chaude située près du lac Mývatn.
- Deildartunguhver Jaillissant à une température de 100 °C, elle est la source chaude au débit le plus important d'Europe avec 180 l/s.
- Les sources chaudes de Gunnuhver, le nom provient du fantôme Gunna emporté par le vent et que l'on ne revit jamais.
- une mare de boue est un petit lac d'eau bouillonnante brassant des sédiments à sa surface (boue, argile, matériaux volcaniques… etc) ;
- Ici, Hveravellir, l’une des plus belles zones géothermales du mondeavec ses fumerolles, ses petits geysers et ses sources d’eau chaude,
Hverir et Krýsuvík, Seltún.
- une mofette est un puits d'eau chaude avec des remontées de bulles de gaz parfois toxiques. Le mot « mofette » fut un ancien nom pour désigner une fumerolle. L'on appelle aussi « mofette » des fumerolles dont la température ne dépasse pas les 150 °C. Du latin mephitis, « exhalation pestilentielle ».
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