L'histoire de la baronne de Carini

Le château de Carini a été le théâtre d'une tragédie en 1563 lorsque la Baronessa di Carini a été assassinée par son propre père dans un crime d'honneur à cause de sa liaison avec un autre homme lorsqu'elle était mariée...

 Le 4 décembre 1563, la baronne de Carini meurt.

Il s'agit de la date historique liée au fait qu'elle tourne autour de la légende, rapportée dans les «Livrets palermitains» du marquis Maria Emanuele Villabianca (Palerme 1720 - là 1802), tirés tour à tour des journaux historiques de Filippo Paruta et d'autres documents consultés. Les archives paroissiales de Carini rapportent, comme cité par Vann'Anntò: «A of 4 Decembro vij Indictionis 1563. La estimée Donna Laura La Grua est décédée. Sepeliosis a la matri ecclesia… ».

 Son mari a tué son amant et les deux hommes, son père et son mari, ont été graciés par le roi Philippe II pour leurs crimes après avoir cité la loi médiévale comme leur défense!

 Le mariage qui jeta les bases d'une tragédie intemporelle fut celui entre un jeune descendant de la famille, Vincenzo, et la fille de 14 ans de Cesare Lanza, baron de Trabia et comte de Mussomeli : Laura Lanza.

Malgré les 20 ans passés au château et 8 enfants, leur union n'était pas du tout heureuse et cela poussa Laura dans les bras d'un amant, Ludovico Vernagallo. La relation adultère entre les deux fut rapidement découverte par Cesare Lanza qui, en tant qu'homme aristocratique, décida de retrouver l’honneur de la famille souillée par la trahison de Laura, et ordonna le meurtre des deux amants sans hésitation et sans remords. Le meurtre fut immédiatement dissimulé et ce manque de clarté et de connaissance donna vie à la légende qui raconte que le fantôme agité de la baronne erre dans les ailes et les chambres du château et que l’empreinte sanglante de sa main apparaît encore aujourd'hui sur le mur d’une pièce tous les 4 décembre, le jour de l'anniversaire de la mort des deux adultères.

Au XVIIIe siècle, la légende du terrible meurtre de la baronne de Carini par son père, parce qu'elle a flirté avec Ludovico Vernagallo, est entendue sous forme de chant, accompagné du violon ou de la guitare, par le marquis de Villabianca lui-même.

1870 - 1873: les premières éditions écrites par S. Salomone Marino remontent à ces dates, essayant de piéger à jamais sur le papier la chanson qui se transmettait de bouche en bouche dans toute la Sicile à travers les conteurs.

L'édition de 1914 suit, révisée, avec des modifications du texte, dans la tentative ultérieure de Salomone Marino de rapprocher la légende chantée du fait historique documenté par les archives et les historiens.

L'histoire émouvante est encore connue aujourd'hui, racontée, chantée, mise en musique par le peuple sicilien et même au-delà du détroit.

Visité en 2023.

 

Via Castello, 90044 Carini PA, Italie

Accès payant

 

Sources:

https://www.hitsicily.com/fr/redaction/le-ch%C3%A2teau-de-carini-entre-histoire-et-legende/

https://www.lasiciliainrete.it/fr/directory-tangibili/listing/storia-popolare-la-baronessa-di-carini/#:~:text=Le%20baron%2C%20averti%20par%20un,second%20lui%20transperce%20le%20c%C5%93ur.

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